Ich habe mir vor langer Zeit angewöhnt, zu Strafverfahren, militärischen Interventionen, Mordvorwürfen, Behauptungen von Callgirls, Korruptionsverdächtigungen, Verkehrsunfällen keine Aussagen zu machen, solange ich nicht sämtliche Unterlagen gesehen habe, nicht bei der Hauptverhandlung dabei war und als guter Profiler meine Meinung nur wenigen Vertrauten mitzuteilen.
Wenige Minuten vor Mitternacht gestern (23:26), nachdem ich mehrmals die Berichte auf BFMTV habe laufen sehen, bei denen der Ort und einige Details genannt wurden und ein Nummernschild erkennbar war, stand fest, dass es sich nur um das Leverkusener Projekt handeln konnte. Über den Vermißten hieß es, er sei samt Wohnwagen abgetrieben/mitgerissen worden. Die anderen Anhänger hinen und hängen eben in den Bäumen.
Ich kann nichts Despektierliches erkennen, zumal für mich "despektierlich" immer ein unmittelbares Gegenüber oder eine abstrakte Autorität verlangt (Majestätsbeleidigung).
Der Bürgermeister sagte im Fernsehen, er sei gestern vormittags persönlich auf dem Gelände vorstellig geworden um zu warnen, daß sich ein Wetterphänomen zusammenbraue, daß sonst erst Mitte September die Cevennen (phénomène météorologique cevenol) heimsucht.
Die Mißachtung solcher Hinweise bleibt typisch für Touristen aller Länder, wobei wieder einmal meine Lieblingswörter greifen: Anspruchsdenken, Erörterungstaubheit, Beratungsresistenz.
Aber nachher wird gerufen: "Samuel, hilf!"
...und was machen die "Alten"?
Wäre das Unwetter in der Nacht erfolgt, hätte es über 100 TOTE gegeben. Schnell brechen gegenüber Nachbarländern dumpfe Vorurteile auf: "die Franzosen".
Während auf der Facebook-Seite von St. Antonius Leverkusen Personen, die kritische Fragen stellen, zu einer bestimmten Brücke (mit Angabe der Uhrzeit) bestellt werden, wo man ihnen "auf die Fresse hauen" werde, denn alles sei nur ein Art Verschwörung der besonderen Art, die Leiter des Ferienlagers seien über jeden Verdacht erhaben, werden die beiden Leiter nun einem Untersuchungsrichter zugeführt. Vorwürfe: unerlaubtes Betreiben eines Campingplatzes, es sei nie eine Genehmigung zum Betreiben bei der Präfektur gestellt worden; es folgt der Text der frz. Presseagentur AFP
AFP, publié le samedi 11 août 2018 à 12h10
Le parquet a requis samedi la mise en examen de deux responsables allemands de la colonie de vacances installée sans autorisation à Saint-Julien-de-Peyrolas (Gard) où neuf enfants ont été légèrement blessés par la montée des eaux jeudi et un accompagnateur a disparu.
Le procureur de la République de Nîmes, Eric Maurel, a requis la mise en examen du président et du vice-président allemands de l'association Jugendförderung Saint-Antonius, propriétaire du terrain de camping de la colonie, dans le cadre d'une information judiciaire ouverte pour "blessures involontaires aggravées par la mise en danger d'autrui", a annoncé ce dernier à l'AFP.
Agés d'une cinquantaine d'années, les deux hommes qui étaient en garde à vue depuis jeudi 18H00 allaient être présentés samedi à un juge d'instruction.
Le parquet a demandé leur placement sous contrôle judiciaire et réclamé qu'ils aient l'interdiction de se rendre à Saint-Julien-de-Peyrolas.
Selon le procureur, les deux responsables ont reconnu au cours de l'enquête avoir été informés du danger.
"Il est désormais établi que l'endroit où se trouvait la colonie était dans une zone à risque inondable et que les responsables du camping le savaient", avait déclaré un peu plus tôt Eric Maurel.
Samedi les recherches se poursuivaient pour retrouver un Allemand de 66 ans, un accompagnateur de la colonie, qui se trouvait sur le terrain privé occupé par celle-ci pendant les violents orages de jeudi.
Les fortes pluies qui se sont abattues sur Saint-Julien-de-Peyrolas, dans le nord du Gard, avaient entraîné l'évacuation de quelque 180 personnes dont plus d'une centaine d'enfants de la colonie. Neuf d'entre eux ont été légèrement blessés et les tentes, caravanes et installations ont été dévastées par le ruisseau du Valat d'Aiguèze, proche de la rivière Ardèche, transformé en torrent.
Selon des pompiers sauveteurs, certains enfants ont été retrouvés "accrochés dans les arbres", l'eau, arrivée en vague brutale, étant montée au moins jusqu'à la taille d'un adulte.
La colonie était devenue de fait un camping, sans autorisation de la préfecture et "était installée en zone inondable", avait souligné le procureur au lendemain des inondations.
Le maire de Saint-Julien-de-Peyrolas, René Fabrègue, "avait alerté les responsables de l'association. Il avait même saisi le tribunal administratif et dans les 48 heures avant le drame, les autorités municipales avaient alerté les responsables de l'association sur le danger à rester là en raison de la montée éventuelle des eaux", selon le parquet.
Während auf der Facebook-Seite von St. Antonius Leverkusen Personen, die kritische Fragen stellen, zu einer bestimmten Brücke (mit Angabe der Uhrzeit) bestellt werden, wo man ihnen "auf die Fresse hauen" werde, denn alles sei nur ein Art Verschwörung der besonderen Art, die Leiter des Ferienlagers seien über jeden Verdacht erhaben, werden die beiden Leiter nun einem Untersuchungsrichter zugeführt. Vorwürfe: unerlaubtes Betreiben eines Campingplatzes, es sei nie eine Genehmigung zum Betreiben bei der Präfektur gestellt worden; es folgt der Text der frz. Presseagentur AFP
AFP, publié le samedi 11 août 2018 à 12h10
Le parquet a requis samedi la mise en examen de deux responsables allemands de la colonie de vacances installée sans autorisation à Saint-Julien-de-Peyrolas (Gard) où neuf enfants ont été légèrement blessés par la montée des eaux jeudi et un accompagnateur a disparu.
Le procureur de la République de Nîmes, Eric Maurel, a requis la mise en examen du président et du vice-président allemands de l'association Jugendförderung Saint-Antonius, propriétaire du terrain de camping de la colonie, dans le cadre d'une information judiciaire ouverte pour "blessures involontaires aggravées par la mise en danger d'autrui", a annoncé ce dernier à l'AFP.
Agés d'une cinquantaine d'années, les deux hommes qui étaient en garde à vue depuis jeudi 18H00 allaient être présentés samedi à un juge d'instruction.
Le parquet a demandé leur placement sous contrôle judiciaire et réclamé qu'ils aient l'interdiction de se rendre à Saint-Julien-de-Peyrolas.
Selon le procureur, les deux responsables ont reconnu au cours de l'enquête avoir été informés du danger.
"Il est désormais établi que l'endroit où se trouvait la colonie était dans une zone à risque inondable et que les responsables du camping le savaient", avait déclaré un peu plus tôt Eric Maurel.
Samedi les recherches se poursuivaient pour retrouver un Allemand de 66 ans, un accompagnateur de la colonie, qui se trouvait sur le terrain privé occupé par celle-ci pendant les violents orages de jeudi.
Les fortes pluies qui se sont abattues sur Saint-Julien-de-Peyrolas, dans le nord du Gard, avaient entraîné l'évacuation de quelque 180 personnes dont plus d'une centaine d'enfants de la colonie. Neuf d'entre eux ont été légèrement blessés et les tentes, caravanes et installations ont été dévastées par le ruisseau du Valat d'Aiguèze, proche de la rivière Ardèche, transformé en torrent.
Selon des pompiers sauveteurs, certains enfants ont été retrouvés "accrochés dans les arbres", l'eau, arrivée en vague brutale, étant montée au moins jusqu'à la taille d'un adulte.
La colonie était devenue de fait un camping, sans autorisation de la préfecture et "était installée en zone inondable", avait souligné le procureur au lendemain des inondations.
Le maire de Saint-Julien-de-Peyrolas, René Fabrègue, "avait alerté les responsables de l'association. Il avait même saisi le tribunal administratif et dans les 48 heures avant le drame, les autorités municipales avaient alerté les responsables de l'association sur le danger à rester là en raison de la montée éventuelle des eaux", selon le parquet.
Zugegebenermaßen Spekulation : Nachdem die beiden verhafteten Besitzer des Platzes ca 50 Jahre alt sein sollen (laut sud ouest), kann bonzo kaum einer der beiden sein. Er hat ja 2016 nach knapp 37 Jahren seinen Job gekündigt, hätte also mit knapp 12 Jahren dort angefangen haben müssen. Ich befürchte eher, dass er der 66-jährige Vermisste sein könnte. Passt jedenfalls vom Alter her besser. Trotzdem furchtbar, dass es dazu kommen konnte.
Nein, Bonzo, der seinerzeit hier das Projekt vorgestellt hat, ist mit seiner 87jährigen Mutter oder Schwiegermutter heimgekehrt. Inzwischen wieder frei, aber unter contrôle judiciaire, sind die beiden Vorstandsmitglieder. Laut frz. Fernsehen ist es ihnen vom Untersuchungsrichter untersagt worden, sich im Département aufzuhalten außer zu Anwaltsterminen oder bei Vorladung durch das Gericht. Außerdem müssen sie innerhalb von zwei Wochen das Gelände von den Trümmern befreien (lassen?)
Vielleicht nicht nur, weil es im Jahr 2000 dort schon einmal eine solche Überschwemmung gegeben hat, bemüht sich die Gemeinde St. Julien seit geraumer Zeit, die mißbräuchliche Nutzung durch das Verwaltungsgericht untersagen zu lassen. Mißbräuchlich deshalb, weil zu keinem Zeitpunkt eine Genehmigung bei der Préfecture beantragt worden ist. Diese wäre auch wegen Hochwassergefahr verweigert worden, heißt es.
Interessant finde ich die Facebook-Kommentare der katholischen Fan-Gemeinde in Leverkusen. Tenor: Schuld haben die bösen Franzosen.
Vielleicht nicht nur, weil es im Jahr 2000 dort schon einmal eine solche Überschwemmung gegeben hat, bemüht sich die Gemeinde St. Julien seit geraumer Zeit, die mißbräuchliche Nutzung durch das Verwaltungsgericht untersagen zu lassen. Mißbräuchlich deshalb, weil zu keinem Zeitpunkt eine Genehmigung bei der Préfecture beantragt worden ist. Diese wäre auch wegen Hochwassergefahr verweigert worden, heißt es.
Interessant finde ich die Facebook-Kommentare der katholischen Fan-Gemeinde in Leverkusen. Tenor: Schuld haben die bösen Franzosen.
https://www.midilibre.fr/2018/10/19/sai ... 738592.php
Demnach ist die Geschichte vor Gericht sehr schlecht für die deutsche Gruppe ausgegangen.
Demnach ist die Geschichte vor Gericht sehr schlecht für die deutsche Gruppe ausgegangen.